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17/10/2013

Staëlens sculpteurs

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du 24 octobre au 16 novembre
ouvert les
jeudis-vendredis-samedis
de 11h à 19h


vernissage le 31 octobre à 18h30


Les Staëlens
sont représentés par la galerie
Cavin-Morris (New-York)
à Outsider Art Fair Paris
du 24 au 27 octobre





Les Staëlens sont devenus sculpteurs par nécessité. A force de scruter tout ce qui les entoure, d’amasser, de trier, d’observer, ils ont fini par comprendre qu’il y avait là un appel auquel il était urgent de répondre. Ils se sont alors mis à assembler ces fragments de collection de pierres, de bois qui progressivement et à force de travail sont devenus ces sculptures à la présence stupéfiante.
Depuis, c’est dans un petit hameau perché dans les monts du Cantal qu’ils vivent en toute quiétude, loin du fracas de la vie parisienne qui a été la leur, pour un temps. C’est là qu’ils ont choisi de vivre entourés de leurs sculptures, «leur famille» comme ils disent, dont les très nombreux membres occupent tout l’espace de vie.
Pas trace d’outils sophistiqués en vue puisque c’est de leurs mains et sur le principe de l’assemblage qu’ils travaillent la matière. Une quantité incroyable des éléments les plus divers s’accumulent ça et là : morceaux de bois, vis, clous, tissus, ficelle, crin, filasse... récoltés dans la campagne environnante ou apportés consciencieusement par les amis ou habitants de la contrée.  Et inlassablement Ghyslaine et Sylvain, ou Sylvain et Ghyslaine assemblent, ligaturent, collent une multitude d’élément disparates qui vont devenir ces sculptures au regard intense et aux postures plus vraies que nature.
L’autre fait remarquable en ce qui les concerne est ce travail à deux qui est de l’ordre de la symbiose absolue. Ils n’ont pas de partage des rôles comme on pourrait s’y attendre mais au contraire travaillent dans un accord absolu, si bien qu’il est impossible de différencier ce que fait l’un de ce que fait l’autre.
A croire qu’ils n’ont pas choisi la technique de l’assemblage par hasard ! Eux aussi fonctionnent à merveille combinés l’un à l’autre pour ne plus faire qu’un. Alors Ghyslaine et Sylvain, Sylvain et Ghyslaine ou Sylvaine et Ghyslain ? Peu importe puisqu’il ne font qu’un.

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