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17/03/2011

du 24 mars au 16 avril 2011

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pendant les expos,
ouvert jeudi - vendredi - samedi
de 11h à 19h


À une époque où l’on s’efforce par tous les moyens de tenter d’oublier ce qu’est notre nature profonde et les conséquences qui en découlent, Sylvie Lobato nous parle de ce que nous sommes vraiment : des êtres de chair et de sang, voués à une disparition certaine. Si cela peut paraître brutal, le dessein n’est pourtant pas d’être morbide, mais seulement dans l’acceptation de la réalité de l’existence de l’homme dont c’est la fatalité d’être ici bas pour quelques temps seulement. Et que si le corps peut danser, comme elle l’exprime si bien dans ses dessins où les lois de la pesanteur semblent être ignorées, il peut aussi succomber  sous l’effet des souffrances morales ou physiques qu’on lui inflige.

D’origine espagnole, Sylvie Lobato a toujours eu une fascination pour la tauromachie et le flamenco qui ont une influence directe sur son travail. Puis le taureau des scènes de corrida est subrepticement devenu ce minotaure qui s’est affranchi de la simple illustration du mythe pour exprimer davantage les préoccupations de l’artiste quant à la monstruosité présumée et la fatalité d’ être face à ce qu’on nous impose.

“Lorsque je peins le corps, cela me donne le sentiment  de plonger dans un monde charnel où tous les sens semblent prendre vie.
Accentuer une ligne, rehausser une couleur ou une nuance, me permet d’explorer la condition humaine, et d’en exprimer les multiples facettes comme signe de nos chutes, incertitudes, résurgences ou rebonds.” S.Lobato

Sylvie Lobato
vit et travaille à Paris.
Après une formation aux arts graphiques à l’ EMSAT, elle étudie la calligraphie  avec Laurent Pfuglaupt et la sculpture aux Arts Décoratifs de Paris. Depuis quelques années, elle poursuit un travail de recherche en peinture sur le corps comme catalyseur d’émotions, révélateur de nos fêlures, de nos failles. Remarquée en 2004 par le magazine Azart, elle fait partie des 100 artistes choisis pour illustrer l’ouvrage d’antoine Campo «L’expressionnisme contemporain» paru en 2010. Elle est exposée en permanence dans les galeries A. Rouzé (Nantes), La Louve (Belgique), et a été sélectionnée aux Salons Puls’Art (Le Mans) et Mac Paris pour les éditions 2011.

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10:25 Publié dans 6. vus chez balthazar | Lien permanent

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